10 octobre 2011

C'est beau l'internet...

Alors que je pourrais faire des tas de trucs passionnants, je sais pas ce qui m'a pris, j'ai tapé Pelou sur Google images, fin prêt pour un doux moment d'auto-congratulation, et là, BLAM, le choc, je me retrouve nez à nez avec la fine équipe de l'immobilière Pelou à Nice...

05 octobre 2011

Photos de voyages 2

Il y a quelques temps j'avais fait un petit post en réaction à un article lu dans Libé (voir le post ici). Je suis tombé il y a peu sur la série d'images intitulée "Photo Opportunities" de la photographe Corinne Vionnet. Elle a collectée sur le web des centaines de photos plus ou moins identiques de monuments du monde (type les 7 merveilles du monde) : la Tour Eiffel, la Cité Interdite, Le Taj Mahal, etc, qu'elle a ensuite ajustées et collées les unes sur les autres en jouant sur l'opacité de chaque couche. Une bonne idée qui transforme des centaines de clichés souvenirs banals en une création forte et parlante. Non ?

08 septembre 2011

2 videos et 1 trailer

2 petites videos anglo-saxonnes (UK pour Uncommon Ideals et Australie pour Pure Bronte), jolies images bien que peut-etre un peu trop lentes (chiantes) pour qui apprécie les productions Taylor Steele. Ici on est plus dans l'ambiance que dans l'action punk-rock du californien. Les goûts et les couleurs. Moi j'aime bien les 2, l'idéal étant la photographie de ces 2 petites vidéos (sans les time-lapses qui commencent à passer de mode) avec l'action des Taylor Steele, ça existe bien évidement déjà ...). Le dernier est un un petit teaser de la vidéo "Des Iles Usions" du breton Ronan Gladu avec l'ami Orel Jacob et son compagnon Ewen le Goff. Un peu dans la lignée du film de Timmy Turner ("Second Thoughts" je crois), des mecs en slip tentent de survivre sur une île en Indonésie, ils surfent et s'offrent vraisemblablement de bons moments de gastronomie (du riz, peut-être du poisson et d'la noix d'coco !!).
Allez visiter le site, marrant et bien foutu : ici.

Uncommon Ideals. from Doggerland. on Vimeo.



PURE BRONTE from Marcus O'Brien on Vimeo.




Des Iles Usions: le teaser (épisode 0) par ronus

30 août 2011

Le surf mène à tout y paraît.

Couverture de l'Officiel supplément Saint Tropez
mannequin : Charlotte di Calipso (qui prend des cours de surf à la Torche !!)
make up : Coral Clark
hair : Caroline Dumez

Le surf mène à tout mais je ne suis encore arrivé nul part. Donc, en attendant, je me suis racheté une petite 5'10" que je n'ai pas assez testée à mon goût. Irène va elle nous envoyer quelques bonnes vagues ?


29 juillet 2011

Article Surf

Le New York Time vient de publier un article sur les plages de surf en Californie. L'article est ici, la galerie de photos signée Ann Johansson est là.
Vous noterez la différence entre un article surf d'un magazine de surf et un article surf dans le New York Time et plus généralement dans la presse non spécialisée. Tant techniquement que graphiquement, les images ne sont pas spécialement à mon goût mais pour voir plus largement que ma petite personne, on peut regarder la démarche : sur la quinzaine d'images présentées, on ne voit personne faire du surf, le surf est juste suggéré : des planches, un mec qui marche la planche sous le bras, un autre qui rame... On est plus entre l'ambiance surf et la galerie de portrait. Pas de vague, pas de off the lip ou de tube, d'ailleurs, pour en revenir à mon cas, je ne crois pas avoir vendu de grosse image d'action ou de vague dans un quelconque magazine généraliste (ah si, un cut back de Miki Picon dans le Monde)... D'autres y arrive parfois : c'est soit des grosses vagues, soit Kelly en slip à Tahiti (à-sujet "glamour" pour Têtu ou "sensations de l'été") ou encore un sujet sponsorisé par une marque (entendez par là qu'une marque partenaire a payé une ou des pages de pub à 30 000€ pour que l'article puisse être publié)...
A mes débuts, j'avais eu rendez vous avec un chef du service photo d'un grand magazine (un grand, ça veut dire qu'il était très diffusé et en aucun cas que le contenu volait très haut). A la fin, le mec me dit de lui envoyer mes prochains sujets histoire de voir s'il y a moyen de faire quelque chose. Je le recontacte quelques mois plus tard avec une série d'images. Manque de bol, le magazine venait juste de sortir son sujet glisse annuel sur le surf dans je ne sais plus quel coin de France illustré par une photo d'un top modèle avec une planche sous le bras.

30 juin 2011

Street art

Après 2 mois d'enquête, le "Vandal Squad" de la police New Yorkaise (ou NYPD’s vandal taskforce) a enfin réussi à mettre la main sur Moustache Man.
Un criminel de la pire espèce qui souillait les affiches publicitaires du métro New Yorkais de sa signature, "moustache". Il est poursuivi pour "Felony Criminal Mischief, Misdemeanor Criminal Mischief, Making Graffiti and Possession of Graffiti Instrument" (ça craint là, évitez de vous trimballer avec des crayons dans les poches !). Quelques mots de l'artiste (je voulais dire du criminel) extraits d'une ITW sur Subway Art Blog
"We're getting these ridiculous images and dumb catchphrases shoved down our throats, why shouldn't we be able to talk back? So many ads are so laughably stupid that a cartoonish moustache just seems to fit."
Moi, je prends rarement le métro mais que quelqu'un puisse prendre ne serait-ce que 10 secondes de son temps pour écrire un connerie sur une affiche de pub et distraire les gens de leur train train (métro métro), je trouve ça intéressant. Même si le mec colore les dents en noir ou dessine une bite (le niveau 0 du street art), il y a quand même une idée derrière. Il faut déjà se balader avec un marqueur, choisir son affiche, prendre son temps, choisir son motif, ce qu'on va écrire, risquer de se faire griller... Moi je me demande toujours pourquoi le mec a fait son truc et ça me fait sourire (à me relire, je me demande si je ne suis pas un peu idiot !!).
Moustache Man a promis de coopérer et de plus jamais recommencer. C'est con, il aurait pu finir chez Colette comme André (Bando, les PCP, Mode2, toute ma jeunesse ...)

28 juin 2011

Petit article du jour

Je viens de tomber sur cet article dans le Libé d'aujourd'hui, ça m'a inspiré : photo-de-voyage-comment-vendre-ses-images. Je suis surpris que l'on puisse encore publier ce genre de truc sachant que, vu l'état actuel du marché de l'image de stock, il est pratiquement impossible de vendre ses photos de voyage. A qui allez vous les vendre ces belles images de la Tour Eiffel, du Sphinx ou de l'Empire State Buidling sachant qu'elles existent déjà à probablement quelques milliers d'exemplaires chez Getty, Corbis, Reuters, AFP, AP & Co. Des milliards d'images de stock attendent patiemment leur tour dans ces immenses banques d'images chez qui la majorité des grands éditeurs ont des abonnements. Un abonnement, ça veut dire que l'éditeur paye pour une période donnée durant laquelle il pourra par exemple puiser dans le stock d'image de news de l'AFP. Regardez les signatures sur The Big Picture du Boston Globe : Associated Press, NASA, Getty, Reuters... Lors du lancement du site, c'était un peu le bol d'air, un retour de la double page percutante sur des sujets d'actualité version web, mais ne vous leurrez pas, vos chances de vendre une images directement au site sont très voisine de zéro. Pourquoi payer alors qu'ils ont droit aux photos gratos dans le cadre de leur abonnement...
Fût une époque où le stock d'images d'un photographe représentait sa retraite. Il y a encore 6-7 ans, lorsque l'on faisait par exemple un sujet pour un mag de surf/wind/kite..., la première publi remboursait les frais engagés dans le trip, les publications suivantes, dans des magazines étrangers, permettaient de gagner réellement de l'argent : une petite cagnotte pour un prochain trip, du matos ou tout simplement pour payer le loyer et les factures ou une nouvelle planche de surf.
Aujourd'hui, qu'est ce qui a changé ?
- les magazines subissent une forte érosion de leurs ventes,
- ils sont encore et toujours très dépendants de la pub. Ce n'est pas nouveau (voir les magazines de mode) mais imaginez que dans les boites de surf, il y a des mecs qui comptabilisent le nombre de fois où sa marque est visible dans le mag par rapport à celles des concurrents. On compare ensuite les achats d'espace. En carricaturant à peine ça pourrait donner un dialogue du genre : "lui, il a acheté moins de pub que moi mais on voit plus son logo. Au prochain numéro, il faudrait qu'on le voit plus le mien. Ca tombe bien on a le sujet avec Djezone et Cynthia en trip à Hawaii. Je le verrai bien sur 12 pages. Ca compensera aussi la mauvaise critique que tu as fait de la vidéo de Dylan aux Mentawais. Ca t'arrange pas, on va peut être arrêter la pub alors. OK ? merci !".
- Les reportages sont en numérique donc on a plus besoin d'attendre ou de dupliquer les dia pour les envoyer aux magazines du monde entier. Submergés par les sujets (plusieurs par semaine), les rédactions essaient de faire travailler leur staff habituel et de mettre en avant les riders locaux (nous on veut que des riders Hollandais ou Kelly Slater). Ajoutez à cela les sujets des marques, sponsors du magazine, ça laisse moins de place pour vos sujets.
- Regardez autour de vous, y'a combien de photographes sur la plage quand vous surfez ? Le gâteau n'est pas plus gros qu'avant donc il va falloir partager.

Ulu Watu Temple monkeys at sunset, Bukit, Bali surf photographer Kristen PelouBon,c'était bien le XXem siècle, mais on est en 2011, il faut vivre avec son temps et trouvez des solutions. Qu'est ce qu'on va faire de toutes ces photos de line-up et de souvenirs de vacances surfistiques. Il est pas beau mon temple d'Ulu Watu au sunset ?
Les agences continuent de prendre 50% des ventes alors qu'elles n'ont plus la charge des dupli de dia et des envois. Est-ce justifié ou est-ce pour compenser la chute des ventes en prix et en volume (notez que ça ne les empêche pas de déposer le bilan) ? Et encore, 50%, les photos Flickr vendues par Getty sont plus près des 30% pour le photographe. Si votre agence travaille avec une autre agence. La première prend ses 50%, la seconde aussi, il vous reste 25% et ainsi de suite..
Certains estiment que la photo d'art va compenser l'érosion des ventes presse. Ca ne concerne que les grands noms ou les "artistes" qui ne vendent de toute façon pas à la presse.
Moi ce que je n'ai jamais aimé dans les banques d'images et les agences, c'est qu'on est complètement détaché des clients et des ventes de nos images. Il y a d'un coté le gars qui fait des photos et de l'autre, ceux qui les vendent et qui les achètent. Vendre ses photos, connaître son marché fait, selon moi , partie intégrante du métier de photographe.

Bien que loin d'être spécialisé dans le stock, je n'aime pas laisser mes photos prendre la poussière sur des disques durs. Comme je considère maintenant que la constitution de mon stock a fait partie des mes investissement initiaux et que je me suis assis sur le fait de le rentabiliser depuis longtemps, chaque fois que je fais une vente, 100€ par ici, 50 par là, je considère cela comme un bonus. Cela me permet aussi d'être complètement détaché du prix que je peux en tirer (le plus cher possible !!!). J'utilise actuellement deux sites pour vendre mes photos (sans faire de réels efforts, je dois bien l'avouer) : Photoshelter et PhotographersDirect.

Photoshelter pour stocker mes images en haute def quelque part, les avoir dispo pour les envoyer à des clients. Vous n'avez pas remarqué, c'est à chaque fois que l'on est en déplacement que l'on vous demande une image dont vous êtes le seul à connaitre l'emplacement, planquée qu'elle est au fin fond d'un disque dur! Le système commence à moins de 10$/mois pour 10Go de stockage et est assez facile à mettre en place. On peut avoir accès à la vente directe et au système de tarification des images PhotoQuote et à des recherches par mots clés. Le client à un lien direct pour payer et récupérer ses photos etc etc. A moins d'être pointu en code, je doute que vous puissiez vous faire faire un site avec toutes les options proposées pour moins de 5 ans (10 ans ?) d'abonnement chez PS, même si vous êtes pointus, combien de temps allez vous passer à réinventer l'eau chaude? C'est toujours du teps que vous ne passerez pas à vous occuper de vos photos ! Point négatif, c'est comme s'il s'agissait de votre propre site, il faut le faire connaitre pour que ça tourne. Vous pouvez voir ma petite collec' qu'il faut que je remette en forme par le lien "Stock" de mon site ou ici. En passant par ce lien Photoshelter, vous aurez une réduc et moi aussi...

Le deuxième c'est PhotographersDirect : un site de Fair Trade Photography. Je ne suis pas certain que le titre bénéficie du label Max Havelaar mais l'idée est bonne. Le site ne prend que 20 à 25% des ventes réalisées sur le stock et 10% sur les jobs amenés pour des commandes via le portfolio en ligne. Le pourcentage est intéressant et en plus, on garde le contact avec le client. Il propose son tarif, tu proposes le tient, vous tombez d'accord, tu livres l'images, vous n'êtes pas d'accord, on en reste là. Le site n'est qu'un intermédiaire qui présente vos photos et vous fait connaitre grâce à un bon PageRank sur les moteurs de recherche et une mailing list. Il ne stock que des images basse def, vous vous débrouillez pour la livraison (d'où l'utilité de Photoshelter!) . C'est totalement gratuit, il faut présenter son site pour être accepté à présenter ses photos. Au début, vous ne pouver en mettre qu'un certain volume et par la suite, à chaque vente et selon la qualité des images que vous déposez sur le site, votre quota augmente. Aujourd'hui, j'ai tellement de volume que je n'arrive pas à alimenter en images (1560 images prennent 60Mo, mon quota est de 200Mo et augmente sans cesse). Dernier point et pas des moindres, si vous participez ou si vous avez des images encore référencées sur des micro stocks, vous ne serez pas acceptés sur le site. Je soutient ce dernier point à 500%.

Ces solutions sont loin d'être la panacée notamment parce que le fait de ne pas passer par une agence exclu d'office certains magazines dont les iconos ne cherchent pas ailleurs que par les voies classiques. Mes dernières ventes par une agence sont dans "Be" et "Alternatives Economiques" (je me vois mal démarcher le premier pour une vignette de surf tous les 5 ans et qui connait le second ??).
Certaines agences sont très spécialisées sur des marchés de niche, on a affaire à de vrais connaisseurs que les magazines appellent en cas de besoin précis. Etre représenté par une agence de la sorte peut rapporter pas mal de points (l'image c'est important pour les clients et obtenir de nouveaux contrats) et parfois de l'argent si les ventes suivent.

Modif 30/06/11
Une petite note otimiste tout de même. Que les plus motivés se rassurent, comme dans tous les métiers réputés bouchés, il y a toujours des places à prendre... Je gagne ma vie avec la photo et je n'ai jamais fait de photo alimentaires, que ce qui me plait ou qui me fait découvrir de nouveaux horizons. En glisse, y'a encore beaucoup de boulot pour celui ou celle qui sort du lot.

17 juin 2011

Featured photographer

Photographe Architecture Paris Kristen Pelou Featured photographer sur le site de OnRequest Images, une société basée à Seattle avec laquelle j'ai travaillé sur le projet IHG (Intercontinental Hotel Group) : plus de 600 hôtels à shooter dans le monde entier sur une année. Ma part concernait une petite vingtaine de lieux en France, je suis en train de faire le dernier de la liste ces jours-ci. Toujours est-il qu'à la fin de ce contrat (en cumulé, presque 50 jours de photos du matin au soir), ils ont décidé de me garder sous le coude en cas de nouveaux projets d'envergure. Etre représenté ça rapporte rien (sur le coup) mais ça fait toujours plaisir !
Bon, le blog s'appelle Watershot et le gars ne fait plus que des photos de murs, de béton et d'immeubles. Pour ma défense, j'ai fait de jolies photos lors de mon dernier passage à Crozon mais pour tout vous avouer, j'ai passé beaucoup plus de temps dans l'eau à ramer et accessoirement prendre des vagues qu'à faire des photos. Retour aux sources !!!

27 mai 2011

Nouvelles photos sur My Fab

photographe mer voile bateaux surf photographer kristen pelouDepuis le début de ma collaboration avec MyFab en juillet 2010, nous (Kevin de MyFab et moi, je ne dis pas nous pour faire bien) faisons des tests sur ce qui peut plaire ou pas dans le domaine du nautisme, du surf. Pas facile de se mettre en mode déco. Exit les photos de skate par exemple. Moi j'aimais bien ces photos et pensais qu'elles avaient un avenir. Oui, mais non, les goûts et les couleurs vous savez !

Ce sont principalement des tirages sur toile et des tirages sur plexi pour les marchés allemands et français (marrant d'ailleurs les différences de goût entre les deux). Les potes qui ont commandé leur exemplaire semblent satisfait du résultat et à un prix défiant toute concurrence (bon, peut-être pas toute la concurrence mais le rapport qualité-prix frise les sommets). Moi je me suis fait un tirage Digigraphie de la surfeuse Maud Lecar en duck dive (suivez le lien pour voir de quoi je parle). Le tirage, finitions incluses sort de chez Picto à plus de 100€ (hors taxe j'vous parle). Si je veux le revendre, il faut que j'y ajoute la préparation de l'image, les A/R au labo pour vérifier, valider et signer le tirage, le transport, sans parler du voyage à St Martin pour faire la photo et d'une rencontre éventuelle de mon caisson étanche (et de mon dos) avec les têtes de corail que dépassent par ci par là sur le spot. On ne parle pas tout à fait de la même chose (un tirage sur toile en déco VS un tirage digigraphie sur Dibont, signé et numéroté) mais pour mettre sur le mur de sa chambre ou décorer son appart, vous choisiriez quelle option, le tirage collection à 500€ ou la toile à 40 ?

Vous pouvez voir la série d'images sur le site MyFab. Les nouvelles photos sont en bas, elles sont classées par nombre de ventes, les dernières arrivées sont donc en fin de classement. Mes photos sont celles avec de l'eau...
A part ça, la petite vie de photographe continue, une petite accalmie en mars avril mais je sens que ça va repartir fort prochainement. Je rentre de Guangzou (Canton, et oui, le riz y est délicieux) et je file sur la côte d'azur dès demain pour un projet photo. Je risque d'y retourner souvent cette année, j'aime cette lumière claire que l'on retrouve en Bretagne par ciel de traine (entre les grains).
Une jeune étudiante en photographie vient de faire son entrée au burlingue (qui a au passage déménagé) pour une durée de 1 mois, ma première stagiaire ! Pendant des années, je pensais qu'en tant qu'"Artiste Indépendant", je ne pouvais pas prendre de stagiaire mais maintenant je sais que c'est possib'. Je ne lance pas d'avis, mon emploi du temps ne me permettant de savoir si je serai là la semaine ou le mois prochain mais pourquoi pas de temps en temps.

06 avril 2011

Pourquoi ?

La rigolade du matin : tigersonsurfboards.com. Mettre des tigres sur des planches de surf en photomontage. Génial, non ?
Inutile mais drôle.

04 mars 2011

Joli budget pour une photo de snow

Peite vidéo du making off d'une photo ayant fait la couv de Transworld Snow. Photographe Scott Serfas. Regarder les installations, le nombre d'assistants etc etc, je vous laisse imaginer le budget du shooting.



02 mars 2011

J'ai reçu un mail

J'ai reçu un mail la semaine dernière, ça arrive. Une agence de pub aux Etats Unis qui souhaitait acquérir les droits d'une photo :
durée 1 an
usage pub dans la presse (pleine page) et web

Qui est le client (Nike ou l'épicerie du coin ?), dans quels magazines sont achetés les espaces publicitaires ? Newsweek, National Geaographic ou the South Dakota Daily News, les tirages ne sont pas les mêmes ! Pas de réponse !
Donc, c'est la tuile, le cauchemar quotidien du photographe à qui on demande un prix. En plus le mec est pressé, il faut un devis tout de suite.
Rapide consultation des petits barèmes ça donne un truc comme 1 utilisation pleine page dans un mag qui tire entre 100 000 et 250 000 on va dire à la louche 1 000 €. 10 pubs sur l'année, 10 000€ + usage web... J'arrondis le tout à 7 500€, je transforme le tout en $ puisque la personne en face ne sait pas faire la conversion elle même (elle me l'a dit), ça fait 10 000$.

Allo allo ? Merde, y'a plus personne.

C'est pas la fin du monde remarquez, je reçois des mails de ce genre assez régulièrement pour savoir que les chances de réussite sont très très minces. Alors autant ne pas s'en vouloir après coup d'avoir proposé des tarifs trop bas. 10 000$ ça peut faire beaucoup pour certains, mais tellement peu pour d'autres. Moi 10 000$, je trouve ça rond, le chiffre sonne bien.

On reste dans la même gamme. L'autre jour un copain me raconte une belle histoire. Le photographe avec lequel il bosse régulièrement a fait des photos pour une marque d'apéro. Il demande la somme astronomique pour lui de 8 000€ pour le shooting, l'utilisation pub. La fille de la comm' le rappelle en lui disant que c'est ridicule, qu'il faut qu'il augmente son prix, le dernier photographe ayant facturé 35 000€. Le voilà obligé de s'aligner afin que la fille n'ait pas besoin de justifier à sa direction une demande de budget de 40 à 50 000€ pour les photos alors qu'elle n'avait dépensé que 8 000€ l'année d'avant.
Une autre, une autre..., un commercial avec lequel on bosse parfois à une demande de devis pour une création graphique. Au cours de la conversation, il arrive à soutirer à la fille son budget. Il fait un devis majoré de 25% par rapport au budget annoncé, le devis est accepté sur le champ...

16 février 2011

Teleobjectif pour iPhone

C'est beau, un petit téléobjectif zoom x8 pour votre iPhone livré avec mini tripod.
Qui aura besoin d'un 600f4 à 10 000 € après ça ?
Mise au point manuelle
tarif 35$ chez photojojo




27 janvier 2011

Le progrès ...

Après l'histoire du Grec de 73 ans qui se retrouve sur des pots de yaourts suédois sans son accord et touche 160 000€ (ici), voici l'histoire de la fille qui se retrouve en pub sur des bus sans son accord. Les photos ont été achetées des crottes de nez dans un microstock. C'est beau le progrès.

Le résultat de l'affaire, à lire ici : "Au final, les juges condamnent donc le STIF à verser à Florinda B. la somme de 1.000 euros au titre du préjudice moral et 2.500 euros au titre du préjudice financier. En paralèle, le juge condamne l'Agence Républic à garantir le STIF du paiement de ces sommes, condamne aussi Fotolia à garantir l'Agence Républic du paiement de ces sommes et, in fine, condamne le photographe à garantir le site Internet du paiement desdites sommes."

Les intermédiaires s'en sortent plutôt pas mal dans l'histoire, contrairement au photographe qui a intérêt à enquiller sévère les ventes à 0,83€ pour se rembourser.

Je travaille actuellement avec des américains, le contrat est carré carré au niveau de ce qui doit figurer dans le cadre et surtout de ce qui ne doit pas y figurer sans model ou property release dûment signée. Faut dire qu'ils aiment bien les procès les ricains alors ils se méfient.